Champagne Giraud

Domaine engagé dès la première heure pour que le Champagne redevienne « Le grand vin de Champagne », chacune de nos cuvées explore un nouvel esthétisme et délivre un message fort allant bien au-delà de la simple répétition de gestes ancestraux du vigneron/artisan s’effaçant derrière dame nature ; et totalement à l’opposé de la simplification industrielle dépouillant ces gestes de leur substantifique moelle au profit d’une production de masse.

Connectés aux rêves de perfection et à la liberté d’innovation, nous créons naturellement des grands vins qui concentrent et transposent l’énergie de notre terroir d’Aÿ Grand Cru. Écoutant les leçons de l’histoire sans craindre les révolutions, Pinots Noirs et Chardonnay se révèlent uniquement au cœur de matières nobles : Fût de chêne d’Argonne, terre cuite ou Grès. Sans inox et avec le minimum d’intervention et de souffre, notre vinification créative et naturelle conduit nos vins au plus près de la vérité du terroir et des cépages. L’Esprit de notre maison est indéfinissable, porté par chacune de nos cuvées. 

Histoire

L’histoire de la maison Giraud commence en 1625, durant la période contemporaine d’Henri V. La famille Hémart revient alors à Aÿ et commence l’époque du champagne à partir du 18e siècle. Au début du 20e siècle, Léon Giraud épouse Madeleine Hémart et restaure les vignes de la famille qui avaient été ravagées par la crise du phylloxéra de la fin du 19e. Ce n’est que bien des années plus tard, au travers de leur descendant, Henri Giraud, que fût fondée la maison Giraud, dirigée aujourd’hui par son fils, Claude.

Le vignoble

Le vignoble s’étend sur la commune d’Aÿ, sur Dizy et sur Mutigny. La maison possède 200 parcelles, réparties sur 10 hectares de vignes en propre et s’approvisionne sur une quinzaine d’hectares supplémentaires auprès de partenaires exclusifs.

Deux cépages sont cultivés dans le domaine, le Pinot Noir (75%, principalement sur la pente) et Chardonnay (25%, principalement en bas de la pente). Le vignoble est exposé plein sud, garantissant une belle maturité des raisins. Les sols sont composés de 20 centimètres de terres arables puis de 200 mètres de craie du campanien, vieille de 75 millions d’années, des roches très poreuses, pauvres et tendres. Elles constituent un véritable réservoir d’eau qui assure à la plante une alimentation en eau suffisante, même lors des étés les plus secs. Considérée comme la craie la plus pure de champagne, elle apporte une salinité et permet la création d’un champagne unique.

Vinification

Depuis la vendange 2016, la vinification est faite exclusivement en fûts de chêne d’Argonne ou dans des œufs en grès provenant d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Ces œufs permettent un mouvement perpétuel des lies. Aujourd’hui, la vinification dans les œufs est exclusivement dédiée à la cuvée Dame-Jane Rosé.

La maison Giraud est toujours à la recherche de la perfection et ne cesse d’expérimenter de nouvelles techniques. Une partie de la production est ainsi consacrée à l'expérimentation de manière à toujours être à la pointe de la recherche. Des tests ont été effectués sur du béton, sur des terres cuites de Toscane et de Géorgie ainsi que sur d’autres matières.

Argonne, la forêt de chêne et les fûts Giraud

La signature de la maison Henri Giraud est, au-delà de la vinification et de l’élevage des vins en fûts, la recherche scrupuleuse de la meilleure adéquation entre les terroirs d’Aÿ et les terroirs de la forêt d’Argonne, matrice ancestrale des grands chênes champenois, située à 70 kilomètres à l’Est.

Historiquement, les fûts de Champagne étaient fabriqués avec des bois de la forêt d'Argonne. Des chênes qui poussent sur un sol particulier, composé de gaize de l’Albien (110 ma), des roches sédimentaires pauvres, poreuses et robustes.

La forêt se distingue par son sol de gaize, très réfractaire, sur lequel les chênes poussent lentement : ils en tirent une maille très serrée, qui servit jadis à faire des navires de guerre notamment sur l’impulsion de Colbert, mais qui apporte à l’élevage des vins une précision incroyable”, explique Sébastien Le Golvet, beau-fils de la famille Giraud.

En se tournant vers la forêt d’Argonne, Claude Giraud veut explorer la façon dont le chêne « local » interagit avec le vin « local ». Avec l’aide de Camille Gauthier, grande figure de la merranderie française, il entame un long travail de recherche sur la traçabilité des chênes et leur empreinte organoleptique.

Tout en s’engageant dans une connaissance chirurgicale des terroirs de son vignoble, l’équipe s’est ainsi consacrée, depuis une quinzaine d’années, à des expérimentations très poussées sur les différents terroirs de chênes d’Argonne afin de trouver les meilleures concordances entre vin et bois.

« A la dégustation, on voit vraiment des concordances entre types de bois, types de terroirs, types de jus… On peut aller vers le ton sur ton, vers le contraste… ». Une méthode empirique et sensorielle. Car, comme le raisin, « le bois se déguste », explique Claude Giraud. « Il exprime des notes aromatiques différentes selon l’âge, le terroir – plus ou moins tendres, flatteuses, amères, etc… »

Chaque année, un mois avant la vendange, Sébastien Le Golvet entame un contrôle drastique des maturités ; lorsqu’il commence à bien sentir le profil du millésime, il commande alors ses bois en conséquence et conduit lui-même les chauffes avec les tonneliers. Chaque fût est adapté, selon sa provenance et sa chauffe, à un jus particulier, où le vin de champagne va patiemment développer son profil très aromatique, intense, plein, charnu. Les chênes sont géolocalisés, numérotés et acheminés à la tonnellerie pour être fendus et transformés en merrain. Chaque planche est recensée, en fonction de son orientation nord / sud, du diamètre du chêne et de la hauteur du tronc d'arbre.

Travail de très longue haleine : il faut entre 180 et 200 ans pour qu’un chêne atteigne sa pleine maturité, tout l’enjeu est donc de puiser le meilleur de la matière première, « sur des terroirs d’une même forêt distants de deux à cinq kilomètres, on obtient des lots facilement identifiables à la dégustation, et cela quelles que soient les coupes de bois, la durée de séchage des merrains ou le nom des tonneliers ».

Domaine engagé dès la première heure pour que le Champagne redevienne « Le grand vin de Champagne », chacune de nos cuvées explore un nouvel esthétisme et délivre un message fort allant bien au-delà de la simple répétition de gestes ancestraux du vigneron/artisan s’effaçant derrière dame nature ; et totalement à l’opposé de la simplification industrielle dépouillant ces gestes de leur substantifique moelle au profit d’une production de masse.

Connectés aux rêves de perfection et à la liberté d’innovation, nous créons naturellement des grands vins qui concentrent et transposent l’énergie de notre terroir d’Aÿ Grand Cru. Écoutant les leçons de l’histoire sans craindre les révolutions, Pinots Noirs et Chardonnay se révèlent uniquement au cœur de matières nobles : Fût de chêne d’Argonne, terre cuite ou Grès. Sans inox et avec le minimum d’intervention et de souffre, notre vinification créative et naturelle conduit nos vins au plus près de la vérité du terroir et des cépages. L’Esprit de notre maison est indéfinissable, porté par chacune de nos cuvées. 

Histoire

L’histoire de la maison Giraud commence en 1625, durant la période contemporaine d’Henri V. La famille Hémart revient alors à Aÿ et commence l’époque du champagne à partir du 18e siècle. Au début du 20e siècle, Léon Giraud épouse Madeleine Hémart et restaure les vignes de la famille qui avaient été ravagées par la crise du phylloxéra de la fin du 19e. Ce n’est que bien des années plus tard, au travers de leur descendant, Henri Giraud, que fût fondée la maison Giraud, dirigée aujourd’hui par son fils, Claude.

Le vignoble

Le vignoble s’étend sur la commune d’Aÿ, sur Dizy et sur Mutigny. La maison possède 200 parcelles, réparties sur 10 hectares de vignes en propre et s’approvisionne sur une quinzaine d’hectares supplémentaires auprès de partenaires exclusifs.

Deux cépages sont cultivés dans le domaine, le Pinot Noir (75%, principalement sur la pente) et Chardonnay (25%, principalement en bas de la pente). Le vignoble est exposé plein sud, garantissant une belle maturité des raisins. Les sols sont composés de 20 centimètres de terres arables puis de 200 mètres de craie du campanien, vieille de 75 millions d’années, des roches très poreuses, pauvres et tendres. Elles constituent un véritable réservoir d’eau qui assure à la plante une alimentation en eau suffisante, même lors des étés les plus secs. Considérée comme la craie la plus pure de champagne, elle apporte une salinité et permet la création d’un champagne unique.

Vinification

Depuis la vendange 2016, la vinification est faite exclusivement en fûts de chêne d’Argonne ou dans des œufs en grès provenant d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Ces œufs permettent un mouvement perpétuel des lies. Aujourd’hui, la vinification dans les œufs est exclusivement dédiée à la cuvée Dame-Jane Rosé.

La maison Giraud est toujours à la recherche de la perfection et ne cesse d’expérimenter de nouvelles techniques. Une partie de la production est ainsi consacrée à l'expérimentation de manière à toujours être à la pointe de la recherche. Des tests ont été effectués sur du béton, sur des terres cuites de Toscane et de Géorgie ainsi que sur d’autres matières.

Argonne, la forêt de chêne et les fûts Giraud

La signature de la maison Henri Giraud est, au-delà de la vinification et de l’élevage des vins en fûts, la recherche scrupuleuse de la meilleure adéquation entre les terroirs d’Aÿ et les terroirs de la forêt d’Argonne, matrice ancestrale des grands chênes champenois, située à 70 kilomètres à l’Est.

Historiquement, les fûts de Champagne étaient fabriqués avec des bois de la forêt d'Argonne. Des chênes qui poussent sur un sol particulier, composé de gaize de l’Albien (110 ma), des roches sédimentaires pauvres, poreuses et robustes.

La forêt se distingue par son sol de gaize, très réfractaire, sur lequel les chênes poussent lentement : ils en tirent une maille très serrée, qui servit jadis à faire des navires de guerre notamment sur l’impulsion de Colbert, mais qui apporte à l’élevage des vins une précision incroyable”, explique Sébastien Le Golvet, beau-fils de la famille Giraud.

En se tournant vers la forêt d’Argonne, Claude Giraud veut explorer la façon dont le chêne « local » interagit avec le vin « local ». Avec l’aide de Camille Gauthier, grande figure de la merranderie française, il entame un long travail de recherche sur la traçabilité des chênes et leur empreinte organoleptique.

Tout en s’engageant dans une connaissance chirurgicale des terroirs de son vignoble, l’équipe s’est ainsi consacrée, depuis une quinzaine d’années, à des expérimentations très poussées sur les différents terroirs de chênes d’Argonne afin de trouver les meilleures concordances entre vin et bois.

« A la dégustation, on voit vraiment des concordances entre types de bois, types de terroirs, types de jus… On peut aller vers le ton sur ton, vers le contraste… ». Une méthode empirique et sensorielle. Car, comme le raisin, « le bois se déguste », explique Claude Giraud. « Il exprime des notes aromatiques différentes selon l’âge, le terroir – plus ou moins tendres, flatteuses, amères, etc… »

Chaque année, un mois avant la vendange, Sébastien Le Golvet entame un contrôle drastique des maturités ; lorsqu’il commence à bien sentir le profil du millésime, il commande alors ses bois en conséquence et conduit lui-même les chauffes avec les tonneliers. Chaque fût est adapté, selon sa provenance et sa chauffe, à un jus particulier, où le vin de champagne va patiemment développer son profil très aromatique, intense, plein, charnu. Les chênes sont géolocalisés, numérotés et acheminés à la tonnellerie pour être fendus et transformés en merrain. Chaque planche est recensée, en fonction de son orientation nord / sud, du diamètre du chêne et de la hauteur du tronc d'arbre.

Travail de très longue haleine : il faut entre 180 et 200 ans pour qu’un chêne atteigne sa pleine maturité, tout l’enjeu est donc de puiser le meilleur de la matière première, « sur des terroirs d’une même forêt distants de deux à cinq kilomètres, on obtient des lots facilement identifiables à la dégustation, et cela quelles que soient les coupes de bois, la durée de séchage des merrains ou le nom des tonneliers ».

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