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Aujourd'hui, le vigneron de septième génération Gautier Thevenet dirige le domaine, bien que son père Jean, pionnier de l'agriculture biologique dans le Mâconnais, soit toujours très présent. Rien ne presse ici, de la récolte - qui commence généralement des semaines après la fin des vendanges par les autres producteurs de la région - à la vinification longue et lente.
Les Thevenets estiment que le Chardonnay en Quintaine (le hameau de l'appellation Viré-Clessé où se trouvent leurs caves) ne développe un intérêt qu'à des niveaux de maturité avancés, donc 14% d'alcool est monnaie courante ici. Les raisins sont ensuite pressés délicatement (Gautier a récemment acquis un pressoir Coquard qui lui permet de travailler encore plus précisément), le moût s'installe pendant trois ou quatre jours avant d'être soutiré en cuve doublée d'époxy pour la vinification.La fermentation est fraîche - se déroulant entre 14 et 17 degrés Celsius - et se prolonge, tout comme l'élevage sur lies. Le vin se clarifie et se stabilise ainsi naturellement. Si ces méthodes sont partagées entre les trois domaines des Thevenets, la particularité du Domaine de la Bongran est que ses sous-sols sont des marnes blanches riches en calcium. La fermentation et l'élevage sont invariablement plus longs et les vins sont plus profonds et plus complexes.
Certains vignobles du domaine abritent également des botrytis qui, dans certains millésimes, produisent une cuvée levroutée sèche (marquée par l'inclusion de quelque 20% de raisins botrytisés) et une célèbre cuvée Botrytis noblement sucrée. Ce dernier est splendide et singulier, mais les lecteurs se tromperaient s'ils poursuivaient ce vin de dessert rare au détriment de l'embouteillage emblématique du domaine, la Cuvée E.J. Thevenet, classée parmi les plus grands vins de Bourgogne. De plus, sa longévité est légendaire : même dans les millésimes difficiles comme 1984, l'humble Mâcon des Thevenets continue de rouler dans la cave, tandis que la plupart des plus grands blancs de la Côte de Beaune sont déjà sur la pente. Bien que les vins puissent être appréciés dans leur jeunesse charnue, à mon palais, le véritable intérêt vient d'une décennie de bouteille : 2007 et 2008, par exemple, commencent à boire avec brio.
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Aujourd'hui, le vigneron de septième génération Gautier Thevenet dirige le domaine, bien que son père Jean, pionnier de l'agriculture biologique dans le Mâconnais, soit toujours très présent. Rien ne presse ici, de la récolte - qui commence généralement des semaines après la fin des vendanges par les autres producteurs de la région - à la vinification longue et lente.
Les Thevenets estiment que le Chardonnay en Quintaine (le hameau de l'appellation Viré-Clessé où se trouvent leurs caves) ne développe un intérêt qu'à des niveaux de maturité avancés, donc 14% d'alcool est monnaie courante ici. Les raisins sont ensuite pressés délicatement (Gautier a récemment acquis un pressoir Coquard qui lui permet de travailler encore plus précisément), le moût s'installe pendant trois ou quatre jours avant d'être soutiré en cuve doublée d'époxy pour la vinification.La fermentation est fraîche - se déroulant entre 14 et 17 degrés Celsius - et se prolonge, tout comme l'élevage sur lies. Le vin se clarifie et se stabilise ainsi naturellement. Si ces méthodes sont partagées entre les trois domaines des Thevenets, la particularité du Domaine de la Bongran est que ses sous-sols sont des marnes blanches riches en calcium. La fermentation et l'élevage sont invariablement plus longs et les vins sont plus profonds et plus complexes.
Certains vignobles du domaine abritent également des botrytis qui, dans certains millésimes, produisent une cuvée levroutée sèche (marquée par l'inclusion de quelque 20% de raisins botrytisés) et une célèbre cuvée Botrytis noblement sucrée. Ce dernier est splendide et singulier, mais les lecteurs se tromperaient s'ils poursuivaient ce vin de dessert rare au détriment de l'embouteillage emblématique du domaine, la Cuvée E.J. Thevenet, classée parmi les plus grands vins de Bourgogne. De plus, sa longévité est légendaire : même dans les millésimes difficiles comme 1984, l'humble Mâcon des Thevenets continue de rouler dans la cave, tandis que la plupart des plus grands blancs de la Côte de Beaune sont déjà sur la pente. Bien que les vins puissent être appréciés dans leur jeunesse charnue, à mon palais, le véritable intérêt vient d'une décennie de bouteille : 2007 et 2008, par exemple, commencent à boire avec brio.
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