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Fondement de l'originalité des vins de Bourgogne, le Terroir est le fondement de l'Appellation d'Origine Contrôlée. En Bourgogne, la notion de Terroir est un concept large qui englobe à la fois des facteurs naturels et des facteurs humains. C'est en effet les vignerons, aidés parfois par le travail des moines, qui ont découvert, identifié puis mis en valeur les Terroirs. Il a fallu pour cela des siècles de labeur pour que ce concept, dont l'origine remonte au début du moyen âge, traverse le temps et soit officiellement reconnu et décrit au milieu du siècle passé avec la création de l'I.N.A.O. et des appellations d'origine. Aujourd'hui, après plus de 1000 ans, le Terroir continue de s'affirmer en Bourgogne comme un concept moderne copié dans le monde entier car il représente et véhicule des valeurs d'origine, d'authenticité, de tradition et de typicité, chères aux consommateurs. Le socle du Terroir est constitué avant tout du sous-sol et du sol dans lequel la vigne puise ses substances nutritives et compose l'alchimie secrète des couleurs, des arômes et des saveurs. la Bourgogne
Fondement de l'originalité des vins de Bourgogne, le Terroir est le fondement de l'Appellation d'Origine Contrôlée. En Bourgogne, la notion de Terroir est un concept large qui englobe à la fois des facteurs naturels et des facteurs humains. C'est en effet les vignerons, aidés parfois par le travail des moines, qui ont découvert, identifié puis mis en valeur les Terroirs. Il a fallu pour cela des siècles de labeur pour que ce concept, dont l'origine remonte au début du moyen âge, traverse le temps et soit officiellement reconnu et décrit au milieu du siècle passé avec la création de l'I.N.A.O. et des appellations d'origine. Aujourd'hui, après plus de 1000 ans, le Terroir continue de s'affirmer en Bourgogne comme un concept moderne copié dans le monde entier car il représente et véhicule des valeurs d'origine, d'authenticité, de tradition et de typicité, chères aux consommateurs. Le socle du Terroir est constitué avant tout du sous-sol et du sol dans lequel la vigne puise ses substances nutritives et compose l'alchimie secrète des couleurs, des arômes et des saveurs. la Bourgogne
Cousins des Dugat, Frédéric Humbert et son jeune frère Emmanuel ont pris la suite de leurs parents en 1989. Le domaine vinifie essentiellement des vins de Gevrey-Chambertin et un grand cru : le Charmes-Chambertin. Les frères exploitent également une parcelle du Lavaut Saint-Jacques premier cru, un terroir remarquable de Gevrey-Chambertin.
Leurs vins ne passent pas inaperçus en raison de l’intensité de leur couleur et de la force de leur charpente. Depuis plusieurs années, ils gagnent progressivement et régulièrement en harmonie et en équilibre. Les terroirs commencent à s’exprimer avec davantage de liberté, particulièrement l’excellent Petite Chapelle, mais les vins doivent encore éliminer quelques rusticités qui les déparent parfois.
Voici, pour commencer, trois histoires optimistes. La première est celle de Mounir Saouma et Rotem Brakin. Mounir et Rotem sont d'heureux négociants éleveurs de vins installés à Beaune, en Côte-d'Or, respectés de leurs confrères, adoubés par les plus grands noms de la Bourgogne. Au Salon Vinexpo, en juin, à Bordeaux, ils squattaient le stand des vins de l'île de Beauté, ce qui n'a pas grand-chose à voir, sauf l'amitié. Les Corses voyaient ainsi défiler acheteurs américains et grands noms de la sommellerie : Jean-Michel Thomas, du très chic et très cher Burj Al-Arab à Dubaï, ou Guillaume Joubin, caviste de la présidence de la République (française). Mounir a quitté le Liban à l'âge de 22 ans, en 1989, à l'occasion d'une des grandes secousses dont ce pays est coutumier. J'ai vécu dans un monastère pendant sept ans à côté de Jérusalem. C'est là que j'ai appris à faire le vin, avec mon oncle, qui était le père abbé. Le monastère a été fondé par Cîteaux, cela m'a fait aimer le pinot noir et la Bourgogne. J'y venais souvent acheter des fûts, puis je m'y suis installé. Bernard Noblet, de la Romanée-Conti, m'a beaucoup aidé. Pendant cinq ou six ans, j'ai pris des domaines en charge, comme le château de Chassagne. A côté, je m'amusais à faire des vins selon les techniques anciennes, que j'avais apprises dans les livres des moines. Ces derniers venaient de Septfonds, dans l'Allier. Ils sont arrivés à Jérusalem en 1890 avec leurs livres et leurs pieds de vigne. On presse le raisin, on met tout en barriques, on ne soutire pas. On goûte, et quand on arrête de cracher, c'est que l'on n'est pas loin de la mise en bouteilles. On attend la pleine lune, car les lies déposent bien, et on tire le vin sans utiliser de pompe. On le place dans une cuve pour qu'il se repose. On attend la prochaine lune, et on met en bouteilles sous vide... Dans le détail, c'est évidemment un peu plus compliqué, et ça demande beaucoup de travail et de précision. Les vignerons amis du couple, conviés à déguster ces essais, ont trouvé cela si bon et si original que la plupart ont accepté de leur céder des raisins dans de très beaux crus.
Les moines m'appelaient Lucien et mes copains, le moine. Quand, avec Rotem, on a créé notre société, on lui a donné comme nom Lucien Le Moine. Aujourd'hui, Rotem et Mounir vinifient 38 crus bourguignons différents. C'est une production limitée: 70 barriques en 2004, 46 barriques et 15 000 bouteilles en 2003. Lesquelles bouteilles sont vendues cher et partent comme des petits pains, recherchées par les plus grandes tables étoilées de France et d'ailleurs. Belle qualité, précision dans l'élaboration - les fûts sont faits sur mesure, adaptés à chaque vin -, communication pétillante et commercialisation intelligente... Certes, les volumes à vendre sont faibles, et il est plus facile de placer du pommard Epenots (délicieux), du vosne-romanée Suchots (exceptionnel) ou du bonnes-mares (réglissé) que la production d'une coopérative du Languedoc... Les objections, nous les connaissons. Mais des négociants éleveurs qui mettent la clé sous la porte, nous en connaissons aussi, et pas forcément dans des appellations mineures. Lucien Le Moine choisit ses clients.
Depuis 2006, trois prénoms portent haut le nom de Mortet. Laurence et ses deux enfants, Clémence et Arnaud, écrivent à leur tour de nouvelles pages dans l’histoire du domaine ; avec un attachement profond aux racines qui l’ont construit depuis 1956 et avec aussi un vent de liberté pour tracer l’avenir.
Pour Arnaud, le vignoble et le vin sont deux patrimoines façonnés à la fois par la Bourgogne et par sa famille. Voilà pourquoi, à la vigne ou à la cave, chacun de ses choix répond à un besoin d’authenticité. Chaque décision est mûrement réfléchie pour respecter le passé et le traduire au mieux dans des vins d’aujourd’hui.
« C’est la diversité d’expressions des vins de terroirs qui réjouit l’amateur, cette diversité née de la multitude des lieux-dits soigneusement délimités et hiérarchisés conjuguée à l’art de faire du vigneron et aux caractéristiques de l’année. »
Notre vignoble a toujours été composé d’une multitude de parcelles.
Historiquement, Charles Mortet démarre en 1956 avec un hectare de vignes. Quand mon père Denis prend sa succession en 1992, le domaine est constitué de 4,5 hectares sur les communes de Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny et Vougeot. En 1993, Denis et Laurence, son épouse, reprennent un domaine de 4 hectares incluant des parcelles de Premier Cru Lavaux Saint-Jacques, des parcelles de village situées En Motrot, Au Vellé et En Champs et aussi une parcelle à Marsannay au lieu-dit Les Longeroies. En 1997, ils achètent une parcelle située En Combe du Dessus à Gevrey-Chambertin ; en 1999 une parcelle de Chambertin Grand Cru et en 2000 quelques parcelles dont En Derée village et quelques parcelles de Premier Cru.
Aujourd’hui, nous Laurence, Arnaud et Clémence exploitons une centaine de parcelles sur un vignoble qui s’étend de Daix, sur le plateau de Dijon, à Vougeot.
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Bio
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Comme je l'ai écrit l'année dernière, le Domaine de la Bongran de la famille Thevenet est l'un de mes vignobles préférés au monde. Aujourd'hui, le vigneron de septième génération Gautier Thevenet dirige le domaine, bien que son père Jean, pionnier de l'agriculture biologique dans le Mâconnais, soit toujours très présent. Rien ne presse ici, de la récolte - qui commence généralement des semaines après la fin des vendanges par les autres producteurs de la région - à la vinification longue et lente.
Les Thevenets estiment que le Chardonnay en Quintaine (le hameau de l'appellation Viré-Clessé où se trouvent leurs caves) ne développe un intérêt qu'à des niveaux de maturité avancés, donc 14% d'alcool est monnaie courante ici. Les raisins sont ensuite pressés délicatement (Gautier a récemment acquis un pressoir Coquard qui lui permet de travailler encore plus précisément), le moût s'installe pendant trois ou quatre jours avant d'être soutiré en cuve doublée d'époxy pour la vinification.La fermentation est fraîche - se déroulant entre 14 et 17 degrés Celsius - et se prolonge, tout comme l'élevage sur lies. Le vin se clarifie et se stabilise ainsi naturellement. Si ces méthodes sont partagées entre les trois domaines des Thevenets, la particularité du Domaine de la Bongran est que ses sous-sols sont des marnes blanches riches en calcium. La fermentation et l'élevage sont invariablement plus longs et les vins sont plus profonds et plus complexes.
Certains vignobles du domaine abritent également des botrytis qui, dans certains millésimes, produisent une cuvée levroutée sèche (marquée par l'inclusion de quelque 20% de raisins botrytisés) et une célèbre cuvée Botrytis noblement sucrée. Ce dernier est splendide et singulier, mais les lecteurs se tromperaient s'ils poursuivaient ce vin de dessert rare au détriment de l'embouteillage emblématique du domaine, la Cuvée E.J. Thevenet, classée parmi les plus grands vins de Bourgogne. De plus, sa longévité est légendaire : même dans les millésimes difficiles comme 1984, l'humble Mâcon des Thevenets continue de rouler dans la cave, tandis que la plupart des plus grands blancs de la Côte de Beaune sont déjà sur la pente. Bien que les vins puissent être appréciés dans leur jeunesse charnue, à mon palais, le véritable intérêt vient d'une décennie de bouteille : 2007 et 2008, par exemple, commencent à boire avec brio.
Dr William Kelley - Wine Advocate
Peu de vignerons émergents de la Côte de Beaune font plus de bruit que Pierre Vincent Girardin, 21 ans. Une visite dans sa cave bien aménagées à Meursault, où évidemment aucune dépense n'a été épargnée pour les dernières presses, cuves de fermentation et fûts de plus grand format de la Tonnellerie François Frères, tous logés dans une cave moderne scintillante. Travaillant avec quelque 4,5 hectares de vignobles du domaine qui sont complétés par une vaste gamme d'achats de négociants, Pierre Vincent Girardin a lancé le marché avec un portefeuille impressionnante qui comprend des appellations emblématiques telles que même Montrachet et Chambertin, et il a tout aussi rapidement trouvé une représentation internationale désireuse avec les principaux importateurs.
Certains cyniques spéculent que l '"éminence grise" derrière ce dénouement rapide est le père de Pierre Vincent Girardin, Vincent, qui a pris sa retraite tôt après la vente de sa maison éponyme à la Compagnie des Vins d'Autrefois, se demandant comment une personne si jeune pouvait s'établir si vite et constatant que nombre des cuvées négociantes de cette nouvelle entreprise sont issues d'appellations anciennement vinifiées par la Maison Vincent Girardin. Mais Pierre Vincent m'assure que le vin coule dans ses veines : il a commencé à vinifier un peu lui-même, me dit-il, à 15 ans, les résultats étant vendus au négoce, et il entretient depuis une passion pour la vinification. Les conseils et les relations de son père, concède-t-il volontiers, l'ont aidé à réaliser l'esthétique qu'il admire. Mais cette esthétique est très différente du style riche et boisé qui caractérisait les vins d'antan de Vincent Girardin. Les blancs de Pierre Vincent sont plus fins et plus réducteurs, et ses rouges sont délicats et fruités, avec un minimum d'extraction et beaucoup de rétention de rafles pour ses appellations Côte de Nuits ironiquement, une esthétique aussi à la mode aujourd'hui que la vinification de son père le style était dans les années 1990 et au début des années 2000. Les pourcentages de chêne neuf, ajoute-t-il, diminueront au fil du temps et il accumule des barriques usagées en interne.
Alors, comment sont les vins ? J'ai goûté les 2017 de Pierre Vincent en bouteille et les 2018 inachevés, et il y a de quoi impressionner. Ses blancs se distinguent avec ses Puligny-Montrachet Folatières et ses cuvées de Corton-Charlemagne qui méritent une mention spéciale. Les rouges de Pierre Vincent sont également immensément charmants et immédiats, et ils se feront beaucoup d'amis. Mais dans certains cas, leur style infusé axé sur les fruits m'a laissé vouloir plus de profondeur, de dimension et de potentiel pour le long terme, mais mon sentiment est que le style maison pour les rouges est moins complètement formé. En résumé, il s'agit d'un début prometteur de l'un des nouveaux producteurs les plus connus de Bourgogne, et j'ai hâte de suivre son évolution au cours des années à venir.
Dr William Kelley Wine Advocate
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