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Biodynamie |
Traditionnellement vouée à la polyculture avec élevage, petits fruits et raisins apportés à la cave coopérative, l’exploitation familiale s'est progressivement spécialisée dans la viticulture sous l'impulsion de Jean-Bernard Larrieu, installé en 1985. De 4 ha, le vignoble est passé à une dizaine, complété en 2004 par les 7 ha du domaine de Nays-Labassère : en tout 18 ha aujourd'hui, conduits en bio certifié depuis 2005.
Le relief avec un axe majeur Nord-Sud permet de distinguer sur Chapelle de Rousse deux types d’orientations :
La roche mère est constituée du célèbre poudingue calcaire de Jurançon. Elle est couverte de niveaux tendres (argilo-sableux et argilo-siliceux) qui proviennent de l’altération de ce poudingue (poudingue de Palassou avec ses fameux galets-fantômes), alterné avec des couches d’accumulation d’argiles, de limons et de sables, avec des galets en surface quelquefois localisés en nappes. Les sols sont par endroits peu développés donc peu profonds notamment sur le versant Sud, avec des affleurements de Poudingue en surface.
Le relief perturbé, les nombreuses failles et le lessivage important donnent des sols très diversifiés qui impliquent donc des systèmes de cultures différents.
Le Climat
Les vignobles du domaine sont pourvus d’un très bon ensoleillement avec une moyenne de température de 24 °C pendant la période végétative (mai à octobre) et une pluviométrie annuelle très importante (1200 mm).
Les pluies sont abondantes l’hiver et au printemps sous forme de giboulées, l’été les orages sont fréquents parfois violents avec de la grêle, les pluies de septembre ne sont pas trop gênantes sur nos cépages tardifs. Les automnes y sont particulièrement doux et secs, on parle même d’été indien certaines années avec l’influence des vents chauds d’Espagne : le Vent Balagùer, la Balaguera.
Grâce à ce climat presque « tropical », les paysages sont extrêmement diversifiés ; nous sommes dans une région traditionnellement vouée à la polyculture avec des prairies verdoyantes pour l’élevage bovin surtout, le maïs, des fruitiers et légumes variés à la périphérie de Pau, la vigne sur les plus beaux versants…
Quelques témoins : les palmiers, bananiers (même si les bananes ont du mal à mûrir !) citronniers, figuiers… et autres, comme les mimosas qui fleurissent avec la neige sur les Pyrénées en toile de fond…
Les Cépages
Cinq cépages sont autorisés dans l’appellation « Jurançon », mais une part importante de la spécificité de nos vins est bien sûr liée aux Mansengs, Petits et Gros, parfaitement adaptés à nos sols et à notre climat. Bien que ce soit deux variétés différentes, ces deux cépages ont une histoire commune forte dans ce piémont pyrénéen, puisqu’ils ont été identifiés déjà à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque des États du Béarn.
De tout temps, le Gros Manseng plus productif était plus répandu, assemblé au Courbu, il donnait des vins doux bus jeunes dans toutes les auberges du Pays, le Petit Manseng était réservé aux cuvées à mettre en bouteille.
Les Mansengs sont des cépages tardifs de 3e époque (le plus tardif) qui débourrent (éclosion de bourgeon) très tôt, fin mars et mûrissent très tard : octobre, novembre… Ils ont donc un cycle végétatif très long.
Ce sont des ceps très poussants qui demandent des palissages très hauts et résistants aux vents d’Ouest (d’où le nombre de piquets) : les rognages d’été taillent les rangs en véritables murailles de végétation atteignant 2,40 à 2,50 m de haut. Le travail très important de palissage (liage des sarments de l’année) permettra donc d’exposer le maximum de surface foliaire pour avoir une activité de photosynthèse maximum.
Biodynamie |
Traditionnellement vouée à la polyculture avec élevage, petits fruits et raisins apportés à la cave coopérative, l’exploitation familiale s'est progressivement spécialisée dans la viticulture sous l'impulsion de Jean-Bernard Larrieu, installé en 1985. De 4 ha, le vignoble est passé à une dizaine, complété en 2004 par les 7 ha du domaine de Nays-Labassère : en tout 18 ha aujourd'hui, conduits en bio certifié depuis 2005.
Le relief avec un axe majeur Nord-Sud permet de distinguer sur Chapelle de Rousse deux types d’orientations :
La roche mère est constituée du célèbre poudingue calcaire de Jurançon. Elle est couverte de niveaux tendres (argilo-sableux et argilo-siliceux) qui proviennent de l’altération de ce poudingue (poudingue de Palassou avec ses fameux galets-fantômes), alterné avec des couches d’accumulation d’argiles, de limons et de sables, avec des galets en surface quelquefois localisés en nappes. Les sols sont par endroits peu développés donc peu profonds notamment sur le versant Sud, avec des affleurements de Poudingue en surface.
Le relief perturbé, les nombreuses failles et le lessivage important donnent des sols très diversifiés qui impliquent donc des systèmes de cultures différents.
Le Climat
Les vignobles du domaine sont pourvus d’un très bon ensoleillement avec une moyenne de température de 24 °C pendant la période végétative (mai à octobre) et une pluviométrie annuelle très importante (1200 mm).
Les pluies sont abondantes l’hiver et au printemps sous forme de giboulées, l’été les orages sont fréquents parfois violents avec de la grêle, les pluies de septembre ne sont pas trop gênantes sur nos cépages tardifs. Les automnes y sont particulièrement doux et secs, on parle même d’été indien certaines années avec l’influence des vents chauds d’Espagne : le Vent Balagùer, la Balaguera.
Grâce à ce climat presque « tropical », les paysages sont extrêmement diversifiés ; nous sommes dans une région traditionnellement vouée à la polyculture avec des prairies verdoyantes pour l’élevage bovin surtout, le maïs, des fruitiers et légumes variés à la périphérie de Pau, la vigne sur les plus beaux versants…
Quelques témoins : les palmiers, bananiers (même si les bananes ont du mal à mûrir !) citronniers, figuiers… et autres, comme les mimosas qui fleurissent avec la neige sur les Pyrénées en toile de fond…
Les Cépages
Cinq cépages sont autorisés dans l’appellation « Jurançon », mais une part importante de la spécificité de nos vins est bien sûr liée aux Mansengs, Petits et Gros, parfaitement adaptés à nos sols et à notre climat. Bien que ce soit deux variétés différentes, ces deux cépages ont une histoire commune forte dans ce piémont pyrénéen, puisqu’ils ont été identifiés déjà à la fin du XVIIIe siècle, à l’époque des États du Béarn.
De tout temps, le Gros Manseng plus productif était plus répandu, assemblé au Courbu, il donnait des vins doux bus jeunes dans toutes les auberges du Pays, le Petit Manseng était réservé aux cuvées à mettre en bouteille.
Les Mansengs sont des cépages tardifs de 3e époque (le plus tardif) qui débourrent (éclosion de bourgeon) très tôt, fin mars et mûrissent très tard : octobre, novembre… Ils ont donc un cycle végétatif très long.
Ce sont des ceps très poussants qui demandent des palissages très hauts et résistants aux vents d’Ouest (d’où le nombre de piquets) : les rognages d’été taillent les rangs en véritables murailles de végétation atteignant 2,40 à 2,50 m de haut. Le travail très important de palissage (liage des sarments de l’année) permettra donc d’exposer le maximum de surface foliaire pour avoir une activité de photosynthèse maximum.
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