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Ici un vignoble adossé aux contreforts des Cévennes, ailleurs niché aux pieds des Pyrénées, accroché au Massif des Corbières, logé dans un amphithéâtre de la Montagne Noire, ou là alangui en pente douce vers les étangs. Sur les 40 000 hectares où s’étirent les dix - neuf Appellations du Languedoc, pas un vin ne ressemble à un autre, si ce n’est ...
Ici un vignoble adossé aux contreforts des Cévennes, ailleurs niché aux pieds des Pyrénées, accroché au Massif des Corbières, logé dans un amphithéâtre de la Montagne Noire, ou là alangui en pente douce vers les étangs. Sur les 40 000 hectares où s’étirent les dix - neuf Appellations du Languedoc, pas un vin ne ressemble à un autre, si ce n’est cette constante depuis l’Antiquité : la Méditerranée. C’est d’elle que viennent la douceur des clairs hivers, la rousseur des étés chauds et secs, les arômes de garrigue et les vents porteurs d’embruns. En 30 ans, la main de l’homme a transformé la vignoble languedocien. Le Grenache, le Mourvèdre et la Syrah sont devenus les cépages vedettes des nouvelles plantations. La vinification séparée des cépages- et l’art de leur assemblage - puis les modes d’élevage paysagent à leur tour les A.O.C. du Languedoc pour offrir des vins structurés et épanouis. Et 2007 voit la consécration de tous ces efforts avec la reconnaissance officielle de l’appellation régionale AOC Languedoc, appellation de référence et socle de réorganisation de l’ensemble de la gamme des AOC du Languedoc qui n’a d’autre ambition que de devenir la première AOC du plus grand vignoble du monde…
Petit fils de vigneron, persuadé que l’on pouvait élaborer de grands vins en Languedoc et une volonté farouche d’effectuer un retour à la terre, Jean et Marie-Thérèse, s’installent dans la combe de Fambétou, située entre les montagnes du Pic Saint Loup et de l’Hortus, au début des années 70. Vallée à la beauté sauvage, désertée depuis la fin de la guerre, tout y est à construire : défricher des terrains impossibles, pentes caillouteuses et terrases abandonnées, il faut également bâtir chai et maison d’habitation. Et c’est avec une volonté de conquérant et pas un sou vaillant en poche que l’aventure commence. Aujourd’hui avec sa production sur les trois couleurs : blanc, rouge et rosé, avec ses vins de propriété (Domaine de l’Hortus) et ses vins issus des vignes du Domaine mais aussi de vins soigneusement sélectionnés chez des vignerons voisins (Bergerie de l’Hortus), le nom de l’Hortus a acquis une renommée mondiale.
Depuis leur installation en 1995 dans le Pic Saint-Loup, Christophe Peyrus et Françoise Julien ont enchaîné à un rythme soutenu les expériences indispensables, afin de saisir toutes les nuances de leurs terroirs. Le travail effectué au vignoble améliore la finesse des rouges du domaine. Ambition stylistique et prises de risque à bon escient ont permis d’atteindre un niveau de qualité qui dépasse largement les canons languedocien. Des nuances aromatiques personnelles étoffent désormais les cuvées Simon et Les Glorieuses, qui possèdent la garde et la silhouette des grands du Rhône. Les cuvées Simon et Métairie du Clos sont vendues en primeur. Les vins n’ont cessé de progresser et se présentent désormais, dès leur prime jeunesse, sous un visage profond mais avenant. Les vins : le blanc Manon s’impose par sa trame impérieuse et saline, son volume épicé et sa finale salivante. Un grand vin vivant qui se révèle à l’aération. Les rouges 2010 racontent une maturité fraîche et de solides supports acides : l’Olivette ample et floral, Simon plus dense et juteux, bâti sur des tanins fermes. L’intense Métairie du Clos évoque la grenade, les baies et le poivre de Cayenne. »
Les vins : le nez du blanc rappelle le foin, les herbes aromatiques, avec une touche beurrée. La bouche complexe offre une sensation vive qui accompagne le vin du début à la fin ; du volume avec une finale épicée. Grenache gourmand, complété de syrah et de cinsault, l'Olivette est une valeur sûre au grain de tanin très fin. Encore ferme, Simon fait partie des références de Pic Saint-Loup, évoque la ronce et le poivre sauvage : il ravit par une très belle longueur d'épices douces. Prêt à partir de 2021.
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Biodynamie |
Mas Haut Buis Situé à 650m d'altitude à la Vacquerie, en plein coeur du Larzac - un site du Patrimoine Mondial de l'UNESCO - le Mas Haut-Buis appartient depuis 1999 à Olivier Jeantet, un vigneron autodidacte et passionné. Ses vins sont issus de vignes plantées sur les Terrasses du Larzac, dans les vallées de Pégairolles et de Lauroux, et cultivées intégralement en bio. Parsemées d'oliviers et d'amandiers, certaines parcelles sont âgées de plus de 60 ans.
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Biodynamie |
ROC D'ANGLADE ** Le Guide des meilleurs vins de France 2021
Rémy Pédréno est un vigneron exigeant, idéaliste, qui cultive 9 hectares de vignes autour du village de Langlade. Ce Nîmois au regard pétillant a créé ce domaine en 1999, devenu en 20 ans l’un des meilleurs de la région. Le style est original, tendu vers une recherche de fraîcheur et d’élégance. Toutes les cuvées valent le détour, et provoquent l’émotion chez l’amateur. Les vins traversent le temps sans vaciller, révélant des vins fins et complexes. Les élevages en foudre ont fait progresser la qualité des vins et la tenue du vignoble est impeccable. C’est tout naturellement que ce domaine accède à la deuxième étoile.