Cuvée Paul rouge 2019 75cl

Château Haut-Bergey

Pessac-Léognan AOC

29,00 CHF

3,87 CHF par dl

Fiche technique

COULEUR : Rouge
APPELLATION : Pessac-Léognan
PROVENANCE : France - Bordeaux
VITICULTURE : En Conversion BIO & biodynamie
CEPAGES : Cabernet Sauvignon et Merlot
GARDE : 10 ans
DISPONIBILITE : En stock
STYLE DE VIN : Fruité et frais
PRODUCTEUR : Famille Garcin
CONDITIONNEMENT : 6 bouteilles
NOTE RVF : 92/100

Plus d'infos

Cuvée Paul 2019 : un vin précis et délicat

La Cuvée Paul casse les codes des Bordeaux classiques, avec une vision moderniste de ce qu’il peut se réaliser sur l’appellation Pessac-Léognan. Issu d'un assemblage de Cabernet Sauvignon et de Merlot, il développe au nez des fragrances fruitées (fruits rouges) auxquelles s’ajoutent de subtiles notes florales. En bouche, le vin marque par sa pureté aromatique, se montrant à la fois frais et tendu. Cette cuvée est axée sur la délicatesse et la précision.

Le mot du domaine : "Une vinification naturelle qui tend à exprimer toute la pureté et la complexité de fruits mûris sur des sols sablo-graveleux au sous-sol riche d’argile. Un vin aux fruits frais qui cherche une aromatique précise et un jus digeste et ample."

Commentaire de dégustation : La cuvée Paul 2019 Très ouverte, expressive, cette cuvée Paul fait valoir une texture d’une grande finesse, sur laquelle s’épanouit une saveur subtile, fruits noirs mais aussi suggestion ferrugineuse. Le tout dans une ambiance de fraîcheur préservée qui fait oublier l’aspect solaire du millésime

RVF 09.2022   92/100

Le Château Haut-Bergey certifié en biodynamie : un domaine historique, fier de son évolution

À Pessac-Léognan, le Château Haut-Bergey a été certifié en biodynamie. Une distinction qui fait la joie de Paul Garcin, son propriétaire, un homme de conviction.

Par Alyette Debray-Mauduy
Publié le 05/11/2023
vin haut bergey
Paul et Marylène Garcin, propriétaires du château Haut-Bergey © SDP

Une dégustation avec Paul Garcin vaut son pesant d’or. Il parle, il parle… Avec de grands gestes et un beau discours. Intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer sa philosophie du vin, «une affaire d’intuition», estime le quadragénaire.

Moins d'intrants pour de meilleurs vins

Il faut dire que ce dernier a le sens du spectacle. Avant de reprendre le domaine familial acheté en 1991 par sa famille – sa mère n’est autre que la sœur de Daniel Cathiard, propriétaire de Château Smith Haut-Lafitte – il se voyait bien devenir une rock star. Pendant une dizaine d’années, il a fait de la musique et a même enregistré un album sous le label Sony Music. N’ayant pas récolté le succès attendu, Paul Garcin regagne le nid familial, en 2007. «Je me suis entre autres demandé pourquoi le vin faisait mal à la tête. Et en faisant le tour de France des domaines viticoles, j’ai compris que pour avoir une bonne cuvée, il fallait de bons fruits. Donc un sol vivant, riche en oligo-éléments, une vinification avec moins d’intrants et moins de manipulations.» Après sept ans de réflexion, il commence à cultiver ses 7 500 pieds par hectare en biodynamie. En les traitant avec des préparations à base de compost, de bouse et de silice de corne. En préparant des tisanes aux plantes (camomille, écorce de chênes) pour traiter sa vigne contre le mildiou et l’oïdium. En drainant ses sols au maximum. Et en planifiant le travail en fonction de l’influence des planètes. Il obtient sa certification en 2018. «Mais au bout de deux ans déjà, la qualité et le goût des raisins s’étaient transformés, les vins avaient évolué vers plus de pureté, avec un meilleur potentiel de garde», explique-t-il. Même s’il reconnaît qu’une telle démarche entraîne un rendement aléatoire selon les millésimes. 

La cuvée Paul, son bébé

Paul Garcin propose aujourd’hui trois cuvées. Le Château Haut-Bergey en rouge et en blanc, la tête de gondole, reste un vin de garde dense et puissant, dans la lignée de l’appellation Pessac-Léognan. La cuvée Paul, son bébé, reflet de sa personnalité, est un assemblage de merlot et de cabernet franc. «J’aime le vin fluide, délicat, qui sent le fruit et qui ne cherche pas à démontrer sa puissance, précise-t-il. C’est extrêmement chic». À cela, il faut ajouter des collections capsules d’environ 2 000 bouteilles réalisées en monocépage. «Je suis en quelque sorte le trublion de Pessac-Léognan. Celui qui sort de la conception de marque pour créer des expériences atypiques. Mon domaine est un laboratoire où je teste toute sorte de choses».